Questions fréquentes et réponses
Ces articles ont pour but de vous informer sur les différentes maladies qui touchent la race du maine coon. Ce sont des articles basés sur des commentaires de spécialistes (généticien du laboratoire ANTAGENE, vétérinaires et échographes), suite à des discussions/séminaires. Ils n'engagent que moi et toute erreur ne pourra leur être imputée ! Je peux vous communiquer les sources, mais le reste résulte de ma compréhension personnelle de ces maladies et de quelle manière elle vont influer sur ma politique d'élevage.
Qu'est-ce que la CMH ?
C'est un épaississement progressif du muscle cardiaque qui provoque une fatigue plus rapide du cœur. Cela se traduit par un souffle, une arythmie, des difficultés respiratoires, ..... qui peuvent conduire à la mort de l'animal.
Il existe un test génétique qui permet de déterminer si le chat est porteur d'une de ces formes de la maladie.
Sur une moyenne de 20 000 gènes existants chez le chat, les chercheurs n'en connaissent qu'une infime partie. Les études ne sont pas assez nombreuses (seulement 5 laboratoires dans le monde se penchent dessus) et les résultats sont assez aléatoires. En effet, les groupes d'individus étudiés ne sont pas assez nombreux.
Lorsqu'un éleveur vous annonce qu'un chat est sain CMH par échographie cardiaque, cela veut donc dire qu'il n'est pas en train de développer la maladie sous quelque forme que ce soit.
Quelle est la politique d'élevage ?
Comment travaille t'on ? Le Domaine d’Eliko travaille sur le choix des reproducteurs afin de limiter au maximum l’apparition de maladies génétiques inhérentes à la race du Maine Coon. Les femelles et les mâles sont régulièrement testés FiV/FelV au moment des saillies. Tout le monde est testé génétiquement sur les gènes connus de la CMH, de la SMA et de la PKDEF mais également par échographie de contrôle une fois par an par un cardiologue référencé Pawpeds. Cela passe également par une vigilance au niveau du taux de consanguinité, grand coupable de ces maladies génétiques qui se sont développées de manière dramatique. De manière contradictoire, c’est la consanguinité qui a permis de fixer le type physique si particulier du Maine Coon. Le type parfait n’existant pas, je préfère privilégier la santé.
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